L’épicerie solidaire Esope 63, située boulevard Cote-Blatin, accueille actuellement, par jour, entre 100 et 120 étudiants, apprentis et jeunes envoyés par le CCAS de Clermont-Ferrand.
La fréquentation de l’épicerie solidaire Esope 63 ne cesse d’augmenter depuis son ouverture en mars 2018, la crise sanitaire ne faisant qu’aggraver la précarité des 1.200 bénéficiaires de cette structure, créée à l’initiative de la Banque Alimentaire Auvergne.
Un plan régional d’urgence à destination des étudiants
À l’intérieur des 264 me d’Esope 63, un bel étal de fruits et légumes à 50 centimes le kilo, des produits d’entretien et d’hygiène, avec des protections féminines à 20 centimes, des plats cuisinés au rayon frais comme ces 360 barquettes d’aligot ou aligot-saucisse offertes par une coopérative de Lozère et des produits secs.
« Il en arrive cinq à six palettes par semaine », précise Michel Renault, président de la Banque Alimentaire Auvergne, antenne régionale à l’origine de cette épicerie solidaire ouverte du mardi au vendredi, de 14 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 10 h 15 à 15 h 30, au 67, boulevard Cote-Blatin.
Le litre de lait coûte 15 centimes, une boîte de sardine 12 et un paquet de pâtes 30. « On peut dire que 8 € dépensés chez Esope 63 correspondent à environ 50 € de courses en grande distribution », explique Jean-Luc Mornand, responsable des lieux. « Et sur les 132 tonnes distribuées en 2020, la moitié était des produits frais ! »
Parce que nous refusons qu’une génération soit sacrifiée et que ces jeunes soient livrés de longs mois à eux-mêmes, nous avons voté en février dernier un plan d’urgence à destination des étudiants
SAMY KEFI-JERÔME (vice-président délégué aux politiques sociales, à la politique de la ville et à la famille au Conseil régional sur les miracles)